À partir de douze ans, elles sont retirées de l’école pour accomplir des tâches pouvant rapporter un peu d’argent ou pour se marier, particulièrement en zone rurale. Le problème est à la fois culturel et financier.
Lors de notre dernier voyage au Togo, dans le petit village d’Akposso, Akofa et Esther, deux mères de famille, nous ont demandé de les aider à faire en sorte que leurs filles ne deviennent pas juste des « mères pondeuses » incapables de
subvenir aux besoins de leurs progénitures. En clair, elles nous ont demandé de les aider à ce que leurs filles aient un autre destin que le leur.
La toute première des violences, c’est celle de ne pas avoir le choix.
« Il n’y a de révolution sociale véritable que lorsque la femme est libérée» disait Thomas Sankara. Éduquer les filles, c’est lutter contre la transmission de la pauvreté. Sortir de la culture de la misère.
Avec Africa Aid’ Education, je veux permettre à ces jeunes filles d’aller à l’école, de s’instruire, de s’éduquer. Elles portent en elles toutes les potentialités d’un véritable changement de paradigme.
Selon les études récentes, la parité garçon/fille à l’école ne sera atteinte qu’en 2086. Apportons notre concours afin de corriger cette injustice en accélérant le calendrier.